Sont tous vieux! prise #2

Albert Camus, dans L’ÉTÉ, a formulé, bien avant moi, et de façon plus élégante, il me semble, le constat du passage implacable  du temps :

Le soir dans les cafés violemment éclairés où je me réfugiais, je lisais mon âge sur des visages que je reconnaissais sans pouvoir les nommer. Je savais seulement que ceux-là avaient été jeunes avec moi, et qu’ils ne l’étaient plus.

Un frère que je ne connaissais pas.

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *