Me voici à l’eau calme de sept heures.
C’est l’été.
Le soleil horizontal étire ses ombres
Et je marche la lumière douce plein le visage et les yeux.
Tout est comme résolu.
Mon bout de terre est habité par le grand corps d’une paix qui respire doucement.
On dirait que la terre se complaît à être aimée.
Je me sens vivant.
Je suis presqu’un arbre.
26 juin 1963