Les hommes

J’aime les hommes et ce qu’ils font.
Je suis proche parent d’un arbre.
Et cousin d’une pierre.
Mes mains m’émerveillent.
Je suis fier.
À travers l’étourdissant gaspillage
De ce monde
Je marche vers une fin certaine.
Je suis tout petit,
Mais immémorialement précédé,
Et indéfiniment présent.
Je ne me souviens pas de ne pas avoir été
Je ne conçois pas de ne pas être.
Je vis.

1er février 1963

……. Les mains